A la découverte de la voiture autonome du Groupe PSA

Photo essai voiture autonome Groupe PSA Peugeot Citroën (2016)

Sans les mains ! Nous avons voyagé à bord de la voiture autonome du Groupe PSA : embarquez avec nous pour découvrir toutes les technologies qui équiperont à partir de 2018 les futures Peugeot, Citroën et DS capables de se conduire toutes seules…

Le Groupe PSA est le premier déposant de brevets en France, pour la 9ème année consécutive, selon un récent palmarès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). Plus d’un millier de brevets ont été déposés pour protéger les recherches du groupe français sur les technologies qui permettront de rendre les voitures de demain toujours plus intelligentes, pour améliorer le confort des utilisateurs : plus propres, mais également connectées et autonomes.

En matière de véhicule autonome, ce sont plus de 130 brevets qui sont dédiés à la conduite semi-autonome et entièrement autonome, avec le projet Autonomous Driving du groupe « Innovation by PSA ». Ils portent notamment sur les IHM (Interfaces Homme-Machine), les aides à la conduite (ou ADAS : Advanced Driver Assistance Systems) et des équipements intérieurs adaptés.

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Depuis l’été 2015, plusieurs prototypes de Citroën C4 Picasso dotées de ces innovations ont parcouru plus de 20 000 kilomètres sur route ouverte de manière autonome, sans intervention du conducteur : une première en Europe, qui permet au Groupe PSA de mettre régulièrement en avant son savoir-faire en la matière.

Photo essai voiture autonome Groupe PSA Peugeot Citroën (2016)

Les voitures autonomes de PSA ont en effet effectué de nombreux road-trips à travers la France et l’Europe, afin de démontrer leurs capacités de conduite autonome. Bordeaux, Lyon, Marseille, Perpignan, mais également Vigo et Madrid en Espagne, font partie des villes qui ont été rejointes depuis Paris en mode autonome, grâce à des autorisations exceptionnelles de circulation accordées par la France et l’Espagne, alors que la législation en vigueur en Europe ne permet pas (encore) à chacun de circuler à bord d’une voiture autonome.

Un groupe de travail constitué de membres de PSA et de l’ONU réfléchit actuellement à l’amendement de la Convention de Vienne au niveau international, à l’horizon 2017, afin de permettre un changement des codes de la route locaux, pour autoriser l’usage des véhicules autonomes à tous.

Il y a quelques jours, le 12 avril 2016, deux exemplaires de Citroën C4 Grand Picasso équipées de ces technologies autonomes ont voyagé de Vélizy (78) à Amsterdam aux Pays-Bas : plus de 300 kilomètres effectués en mode autonome, afin de les présenter à l’occasion de « The Experience », un évènement européen réunissant une dizaine de constructeurs automobiles et les ministres des transports de l’Union Européenne, actuellement sous présidence néerlandaise.

A l’occasion de ce road-trip européen, nous sommes montés à bord de l’une d’entre elles, accompagnés par les ingénieurs du Groupe PSA en charge de ce projet. Nous vous invitons à découvrir dans ce nouveau reportage toutes les technologies qui équiperont à partir de 2018 les futures voitures du Groupe PSA capables de se conduire toutes seules

Les prototypes de véhicule autonome du Groupe PSA

Photo essai voiture autonome Groupe PSA Peugeot Citroën (2016)

Les prototypes de véhicules autonomes du Groupe PSA sont pour l’instant plusieurs modèles de Citroën C4 Grand Picasso, qui servent de laboratoires pour les essais et les développements. Bien entendu, la technologie mise en oeuvre sur ceux-ci sera commercialisée chez les trois marques du groupe : Peugeot, Citroën et DS.

Les deux exemplaires que nous découvrons aujourd’hui sont équipés d’une multitude de capteurs, en plus de ceux déjà présents sur le véhicule : radars à l’avant et à l’arrière, capteurs lasers aux quatre coins qui fonctionnent de concert avec les caméras et radars de stationnement déjà présents sur la voiture afin de permettre une détection à 360° autour du véhicule, caméra frontale située au niveau du rétroviseur central derrière le pare-brise, balise GPS différentiel supplémentaire posée sur le toit…

A bord, l’habitacle est entièrement modifié afin d’accueillir tous les éléments supplémentaires : le volant est spécifique et contient des capteurs afin de détecter la présence des mains du conducteur, une caméra surveille la vigilance du conducteur, une grande tablette tactile montée au centre de la console centrale permet d’afficher toutes les informations nécessaires à la conduite autonome, qui sont également reprises dans le combiné numérique sous les yeux du conducteur.

Photo essai voiture autonome Groupe PSA Peugeot Citroën (2016)

Enfin, un moniteur situé côté passager avant affiche sur une carte notre position GPS calculée avec précision par la voiture, et permet au passager d’accéder aux informations relevées en temps réel lors de la conduite. Dans le coffre se trouve une multitude de dispositifs électroniques permettant de rendre possible la conduite autonome du véhicule ainsi que l’acquisition de données.

Bien que cet arsenal soit impressionnant, tous ces équipements que nous découvrons à l’arrière des C4 Picasso sont utilisés à des fins de développement uniquement, et les ingénieurs de PSA nous assurent que sur les voitures autonomes qui seront commercialisées, toute cette intelligence pourra être embarquée dans un simple calculateur, un petit boîtier qui pourra être aisément caché dans une garniture de l’habitacle, laissant ainsi toute la place libre dans le coffre pour les bagages des occupants.

Les degrés d’automatisation du véhicule autonome sont classés en cinq niveaux : « hands on », « hands off », « eyes off », « mind off », et « driverless ».
A partir de 2018, le Groupe PSA proposera des fonctions de conduite automatisée (avec la surveillance du conducteur), pour soulager le conducteur dans des situations rébarbatives sur voies rapides et d’embouteillage (« Traffic Jam Assist »). A partir de 2020, ce seront les fonctions de conduite entièrement autonome qui permettront au conducteur de déléguer entièrement la conduite au véhicule lui-même, afin qu’il puisse se consacrer à d’autres activités.

Sur la route : à bord du véhicule autonome du Groupe PSA

Photo essai voiture autonome Groupe PSA Peugeot Citroën (2016)

Lancée sur l’autoroute à 130 km/h, la voiture nous indique via l’écran tactile central que les fonctionnalités de conduite autonome sont disponibles : il suffit simplement au conducteur de valider le passage de relai à la voiture. La conduite automatisée est possible uniquement sur des chaussées à sens unique, c’est le cas des autoroutes ou des nationales dont les voies de circulation sont séparées par un terre-plein central, mais ce n’est pas possible de l’utiliser sur des chaussées à double sens comme nos petites routes de campagne, en tous cas pour l’instant…

Concrètement, comment ça marche ? Tous les équipements de la voiture sont complémentaires et mis à contribution pour détecter avec précision son environnement : les balises GPS permettent de situer avec précision sa position, la multitude de capteurs situés autour de la voiture permettent de détecter en temps réel les lignes peintes au sol, les obstacles ainsi que les autres usagers, tandis que la caméra frontale permet la lecture de la signalisation ainsi que des panneaux de limitation de vitesse. Ensuite, grâce à ces informations, l’électronique embarquée effectue une multitude de calculs en temps réel afin de décider à la place du conducteur comment actionner l’accélérateur, le frein et le volant. Ainsi, il est possible de garder mains et pieds libres afin de déléguer la conduite à la voiture.

Toutefois, pour des raisons de sécurité et de respect de la législation actuelle, la démonstration ne nous a pas permis de déléguer à 100% la conduite de la voiture, même si elle en serait techniquement capable. Ainsi, le conducteur doit encore valider certaines actions comme le changement de voie lors des dépassements par exemple, et également garder les yeux sur la route, la caméra intérieure veillant à la bonne vigilance du conducteur.

En pratique, les mains du conducteur posées sur ses genoux, la conduite adoptée par la voiture est très naturelle et souple : en effet, elle se comporte comme tout bon conducteur mènerait son véhicule, et s’insère sans difficulté dans une circulation même dense. La voiture évolue parfaitement au centre de sa voie (même s’il est possible de régler sa position latérale, afin de laisser de l’espace aux deux roues souhaitant remonter les files sur le périphérique parisien par exemple), et garde un oeil sur les autres véhicules situés devant ainsi les panneaux de limitation de vitesse, afin d’adapter son allure comme nous le ferions nous-même.

Photo essai voiture autonome Groupe PSA Peugeot Citroën (2016)

A tout moment, il est possible de lui donner l’ordre de dépasser en enclenchant le clignotant, et la voiture nous indique si la manoeuvre est possible ou si elle doit la reporter à plus tard : la voie est alors colorée en orange sur l’écran tactile. Tous les autres obstacles sont également indiqués sur l’écran, comme les autres véhicules (prenant la forme de rectangles rouges) ou encore la distance (en secondes) qui nous sépare de la voiture nous précédant.

La voiture évolue ainsi plutôt sereinement, en accélérant seule et en adaptant sa vitesse aux limitations indiquées sur les panneaux, en ralentissant près d’une zone de travaux ou lorsque la voiture qui nous précède freine brusquement, et également en effectuant les manoeuvres de dépassement et de rabattement toute seule (après confirmation par le conducteur comme indiqué précédemment) tout en tenant compte de l’infrastructure routière et des autres véhicules présents sur la route.

A tout moment, et en cas d’urgence par exemple, il est possible de reprendre la main sur la conduite, mais force est de constater que la technologie d’automatisation de la conduite est déjà bien au point, malgré quelques petits ajustements qu’il reste à effectuer. En effet, nous avons pu constater lors d’un dépassement dangereux d’un camion que la voiture s’est mise à ralentir seule : en effet, cet excès de prudence a eu lieu alors que le camion situé sur notre droite s’est brusquement déporté sur notre voie…

Nul doute que toutes ces informations et retours d’expérience, acquis par les ingénieurs de PSA lors de ces dizaines de milliers de kilomètres de roulage à travers l’Europe, permettront de parfaire le comportement de la voiture afin de la rendre sûre et prête à la commercialisation : rendez-vous en 2018 pour découvrir les premières applications de ces travaux dans notre vie quotidienne d’automobilistes !

Photos : à bord du véhicule autonome du Groupe PSA

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Vidéo : à bord du véhicule autonome du Groupe PSA

Vidéo : Groupe PSA

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