Tignes, célèbre station de ski de Savoie, a accueilli à quelques jours des vacances d’hiver la Peugeot Winter Experience 2014 : l’occasion idéale pour essayer les technologies HYbrid4 et Grip Control sur des routes de montagne, mais également sur le circuit glace enneigé de Tignes, dans des conditions extrêmes !
Perchés à 800 mètres d’altitude, nous voici arrivés dans la petite ville savoyarde de Bourg-Saint-Maurice, après un interminable voyage en train… Et pourtant, ce n’est que le début de nos aventures à la montagne !
En effet, les équipes de Peugeot nous attendent déjà sur place, avec quelques jolies lionnes toutes vêtues de blanc nacré : une Peugeot 2008 Féline Cuivre HDi 115, une Peugeot 3008 HYbrid4 restylée, ainsi qu’une Peugeot 508 RXH.
Votre nouvelle Peugeot jusqu’à -35%
Toutes les Peugeot neuves au meilleur prix !
Réservation en ligne, livraison en agence ou à domicile.
Un évènement « Peugeot Winter Experience » similaire avait déjà eu lieu l’an dernier, objectif : mettre à l’épreuve les technologies Grip Control et HYbrid4, dans des conditions climatiques et d’adhérence plus « sévères » que celles de notre quotidien parisien 😉
Manque de chance (ou pas !), nous avons en ce premier jour un temps assez doux, avec un soleil radieux : les routes sont donc totalement déneigées et les conditions idéales pour nous permettre d’essayer ces véhicules en usage « normal ». Comme nous avions déjà eu l’occasion de rouler longuement à bord de la 2008 lors des essais de la Peugeot 2008, nous décidons donc de prendre le volant des 3008 HYbrid4 et 508 RXH, afin de nous familiariser avec la technologie HYbrid4 sur ces routes de montagne. Direction Tignes, pour une ascension de plus de 1300 mètres !
La nouvelle Peugeot 3008 HYbrid4, récemment restylée à l’automne 2013, adopte une face avant plus réussie que la première génération : fini le coupe-frites, place à une calandre chromée plus élégante, et de nouveaux feux à LED. Son design, toujours assez massif et unique dans le paysage automobile, la place à mi-chemin entre un break, un SUV et un monospace.
A l’intérieur, l’habitacle inspiré de l’aviation est accueillant, avec un poste de conduite intuitif : l’afficheur tête haute est particulièrement pratique pour avoir toutes les informations utiles sous les yeux : vitesse, régulateur/limiteur…
Aux premiers abords, on pourrait avoir l’impression de conduire un monospace : en effet, la position de conduite est assez haute… Et pourtant, son agilité sur la route est surprenante, plus proche d’une berline que d’un monospace !
La 3008 enchaîne en effet les virages même les plus serrés sans prendre de roulis, et son amortissement se révèle assez équilibré et confortable. Sans surprise, sa tenue de route est digne d’une Peugeot, alors que notre modèle d’essai n’était équipé que de jantes Isara 16" : plus larges, les nouvelles jantes Icauna de 18" permettront une tenue de route encore plus accrue, et bien sûr un look plus valorisant.
C’est en prenant le volant de la 3008 que l’on comprend les raisons de son fort succès, avec plus de 500 000 exemplaires écoulés dans le monde à ce jour : c’est un crossover qui conviendra parfaitement aux amateurs d’une position de conduite haute et d’un véhicule plus imposant typé SUV, mais qui ne veulent pas pour autant sacrifier le confort et le dynamisme d’un break ou d’une berline.
Sous le capot de cette version HYbrid4, se cache une chaîne de traction hybride composée d’un moteur thermique diesel à l’avant : le 2.0 HDi FAP de 163 ch (120 kW), et d’un moteur électrique de 37 ch (27 kW) à l’arrière. Ce dernier entraîne les roues arrières, ce qui permet à l’HYbrid4 de proposer un mode 4 roues motrices. Au total, la puissance atteint les 200 chevaux (147 kW), pour un couple maximal de 300 Nm à l’avant et 200 Nm à l’arrière.
La sélection du mode de fonctionnement du système HYbrid4 s’effectue avec une petite molette située à côté du levier de vitesses de la boîte pilotée à 6 rapports :
- Le mode Auto, comme son nom l’indique, permet de laisser la voiture tout gérer automatiquement, en sollicitant de façon optimale les moteurs thermique et électrique, en fonction des conditions de fonctionnement. C’est le mode qui sera utilisé le plus souvent au quotidien.
- Le mode ZEV (Zero Emission Vehicle) est plutôt utile en ville : il permet de n’utiliser que le moteur électrique afin de rouler en l’absence totale d’émissions polluantes et sonores. Lorsque le niveau de batterie devient insuffisant, le mode rebascule automatiquement en « Auto » et le moteur thermique redémarre.
- Le mode 4WD (4 roues motrices) permet de forcer l’utilisation des deux moteurs simultanément. Il permet notamment d’améliorer la motricité, tout en la gérant intelligemment : la voiture se charge de gérer au plus juste l’apport de motricité sur les roues arrière afin de limiter la consommation d’énergie.
- Enfin, le mode Sport permet de privilégier les performances, en retardant les passages de vitesses. Dans ce mode, les deux moteurs fonctionnent de concert afin de fournir la puissance maximale sur les quatre roues de la voiture, pour une meilleure motricité et stabilité en conduite dynamique.
Pour continuer notre introduction au système HYbrid4, voici une petite présentation de la Peugeot 508 RXH ! En effet, la 508 RXH est équipée des mêmes motorisation et technologie embarquée que la 3008 HYbrid4.
Basée sur la 508 SW, la 508 RXH est le fleuron de la gamme Peugeot, qui est proposé à partir de 46 550 € TTC (Tarif 14A au 2 janvier 2014) : à ce tarif, de nombreux équipements de confort et de sécurité sont disponibles de série. Sur notre modèle d’essai, nous retrouvons quelques options en plus, telles que le système audio JBL, ainsi que le Pack Cuir Nappa Tramontane, avec ses surpiqûres cuivrées.
A l’extérieur, elle se distingue notamment par cette face avant spécifique, intégrant de part et d’autre du bouclier trois rampes de LED, ainsi que dans sa partie inférieure, un sabot en inox, pour le côté baroudeur. Ce style « off road » est d’ailleurs accentué par la présence d’extensions d’ailes et de bas de caisse en plastique noir, sur lesquels on retrouve des inserts chromés siglés « HYbrid4 ». Le look de cette 508 RXH est une réussite : on a à faire à un beau break, dynamique et valorisant.
A l’intérieur, l’habitacle est aussi sobre et valorisant, et l’ergonomie des différentes commandes plutôt bien pensée. Les passagers arrière bénéficient de petites attentions comme une climatisation automatique bi-zone indépendante, ou encore des spots de lecture. Petit bémol toutefois sur deux détails : les boutons du régulateur/limiteur de vitesse situés sur le volant (pas très intuitifs), ainsi que le positionnement, à gauche du volant, du bouton start/stop et du frein de parking électrique : on les cherche encore au niveau du levier de vitesses, qui serait un emplacement bien plus naturel pour ces deux fonctions…
A part cela, la position de conduite est des plus agréables : on est parfaitement calé au sein des sièges à réglage électrique, et on apprécie encore plus la possibilité d’avancer le « nez » de l’assise des sièges avant, pour un meilleur soutien des cuisses. Un afficheur tête haute est également disponible à bord de cette 508 RXH.
Sur la route, pas de surprise non plus : la voiture, assez basse, s’avère plaisante à conduire et a une tenue de route remarquable, surtout avec ces jantes « Grand Angle » de 18" qui la scotchent à la route. Malgré son embonpoint (1770 kg), la 508 RXH équipée de cette motorisation HYbrid4 s’est révélée plutôt volontaire, surtout en mode Sport où le gain en couple et en motricité est non négligeable. La 508 RXH est une vraie routière qui ne demande qu’à avaler les kilomètres…
Aussi bien dans la 508 RXH que dans la 3008 HYbrid4, ce qui nous a le plus marqué était le confort acoustique à bord : ces deux modèles possèdent notamment une assez bonnne insonorisation. Sur les routes que nous avons empruntées, à moins de 90 km/h, le moteur diesel s’est révélé plutôt discret; en ville, le roulage en mode électrique s’effectue quant à lui en douceur et dans le plus grand silence.
Sur ces modèles HYbrid4, une des différences que nous avons constatées par rapport à une voiture « traditionnelle » est le frein moteur assez important (dû au système de récupération d’énergie à la décélération), et qui nécessite un petit temps d’adaptation. Une fois cela acquis, dans les descentes, et notamment sur les routes de montagne que nous avons empruntées, cet important frein moteur s’avère en réalité plutôt pratique !
Ce système de récupération d’énergie permet, vous l’aurez compris, de recharger la batterie qui est logée sous le plancher du coffre, et qui permet de faire fonctionner le moteur électrique. A tout moment, l’écran couleur du système d’infotainment (ou le petit écran du combiné) nous indique le niveau de charge de la batterie, et témoigne du fonctionnement des moteurs thermique et électrique. Les chiffres de l’afficheur tête haute deviennent d’ailleurs bleus lorsque le mode de roulage électrique est activé, ce qui nous permet d’en être informé sans même quitter la route des yeux.
17 heures : le soleil commence à se coucher et nous arrivons bientôt à Tignes, mais toujours pas un soupçon de neige sur la route pour tester les voitures dans des conditions hivernales… Mais vous verrez par la suite que nous serons tout de même été servis, niveau neige, le lendemain matin !
Cette fois-ci perchés à plus de 2000 mètres d’altitude, nous faisons un dernier arrêt au bord de la route afin de prendre quelques photos dans ce magnifique cadre de montagne, avant de rentrer les voitures au parking…
Le lendemain, 8 heures : après une nuit glaciale marquée par d’importantes chutes de neige, nous reprenons la route, direction le Circuit Glace de Tignes ! L’occasion d’essayer les voitures sur neige, avec de petits ateliers pratiques que Peugeot nous a concocté…
Sur la route, les chaussées enneigées nous ont permis de tester le mode « 4WD » du système HYbrid4. La conduite était plutôt rassurante, mais un freinage un peu optimiste dans une descente, accompagné d’une petite glissade, nous a rappelé les limites de la physique… Plus de peur que de mal, fort heureusement !
Nous voici donc arrivés sur le circuit de Tignes, au pied des pistes de ski, pour pouvoir essayer en toute sécurité les voitures sur la piste enneigée ! Plusieurs voitures nous y attendent : une Peugeot 4008 (équipée d’une transmission 4×4 intégrale), plusieurs Peugeot 3008 (traction avant classique, avec Grip Control, et plusieurs HYbrid4), ainsi qu’une superbe Peugeot RCZ R ! Mais patience, on vous reparlera de cette dernière un peu plus tard…
Ces ateliers pratiques ont pour but de nous permettre de nous rendre compte des différences entre ces différents systèmes de traction.
Premier atelier : nous comparons une Peugeot 3008 « standard » (traction avant, équipée de pneus neige Michelin Alpin mais sans Grip Control) à une Peugeot 3008 équipée du système Grip Control (et dotée des pneus Mud+Snow de série, adaptés pour le roulage sur neige), avec un départ arrêté, sur la piste enneigée et en légère pente. Pour le petit rappel : Grip Control est un système de contrôle intelligent de la motricité, totalement électronique, qui permettra aux « conducteurs lambda » de se sortir de conditions un peu délicates du quotidien, telles que la sortie d’un parking souterrain par une rampe enneigée, ou encore une tentative de s’extraire d’un terrain boueux et glissant.
A cette épreuve, La Peugeot 3008 « standard » rencontre quelques difficultés : elle voit ses roues avant patiner, et s’enlise dans la neige en la creusant… Après quelques longues secondes à essayer de « doser » l’accélération, la voiture arrive tout de même à s’en sortir. En nous mettant à la place de ce fameux conducteur « lambda » ne maîtrisant pas forcément le « dosage » de son accélération, nous serions probablement restés plantés là !
On y retourne, mais cette fois-ci avec une Peugeot 3008 Grip Control, avec le sélecteur en mode « Neige ». L’exercice de « dosage » de l’accélération que nous avons effectué auparavant est cette fois-ci réalisé automatiquement par la voiture : nous avons juste eu à démarrer, accélérer normalement, et laisser la voiture trouver son adhérence optimale toute seule, pour pouvoir repartir sans encombre !
Deuxième atelier : nous voici en face d’une pente artificielle en neige, d’une inclinaison de 15%. Pierre-Yves Etienney, Attaché de Presse chez Peugeot et spécialiste des questions relatives aux produits et à la technique, nous explique que cet atelier reproduit une situation banale du quotidien de la conduite en montagne : vous remontez une route de montagne à la chaussée enneigée, à allure normale. Votre voiture est portée par son élan et tout se déroule sans problème… Puis, au beau milieu d’une côte assez raide, la circulation ralentit et vous devez immobiliser votre véhicule. Au moment de repartir, la voiture patine et fait du sur-place, voire même, se met à glisser vers l’arrière !
Pour reproduire cette situation, la Peugeot 3008 rouge est un modèle « standard » : c’est donc une simple traction avant, équipée toutefois de pneus hiver Michelin Alpin. Arrêtés au milieu de cette pente enneigée, lorsque nous essayons de repartir, la voiture fait du sur-place et s’enlise en creusant la neige sous ses roues avant… Impossible donc de se sortir de cette situation autrement qu’en reculant. La Peugeot 3008 HYbrid4 (en brun Rich Oak) va quant à elle nous démontrer les bénéfices de son mode « 4 roues motrices » dans cette situation : là où la précédente s’enlisait, la 3008 HYbrid4 nous a permis de gravir cette pente sans difficulté !
Troisième atelier : Il s’agit de confronter trois véhicules, équipés de pneus neige Michelin Alpin : une Peugeot 3008 HYbrid4, une Peugeot 3008 « standard » (simple traction avant, avec boîte automatique), et une Peugeot 4008 (transmission intégrale, 4 roues motrices) sur un exercice de départ arrêté. Nous avons reproduit l’exercice plusieurs fois, en essayant les modes « Auto » et « 4WD » de la 3008 HYbrid4, ainsi que les modes « Neige » et « Sport » de la 3008 « standard ».
En mode « 4WD », la 3008 HYbrid4 permet des performances quasiment similaires à celles de la 4008 (qui est un vrai 4×4), ce qui est assez surprenant ! La 3008 « standard », quant à elle, est la plus à la traine des trois : en effet, au démarrage, ses roues avant patinent et elle a beaucoup de mal à partir… Elle se rattrape quelque peu en mode « Sport », qui lui permet de meilleures reprises lors du passage des rapports.
En bonus, nous terminons par un dernier atelier, en prenant le volant de la Peugeot RCZ R ! Nous avions déjà eu l’occasion de prendre en main cette petite merveille signée Peugeot Sport, notamment lors des essais de la Peugeot RCZ R organisés dans la région de Nice en novembre dernier.
Mais cette fois-ci, nous avons à notre disposition un beau circuit enneigé, ainsi qu’une RCZ R équipée de pneus neige : des sensations très sportives en perspective !
Et effectivement, la RCZ R nous a procuré de belles sensations, avec de nombreuses glissades, tout en nous prouvant ses qualités dynamiques avec une motricité surprenante, même dans des conditions d’adhérence dégradées comme ici : une bonne surprise, et surtout beaucoup de fun !
Après quelques tours de circuit, il est déjà temps de rendre les clés et de retourner sur Paris…
Mais pour conclure sur ces deux journées passées à Tignes : cette « Peugeot Winter Experience » a vraiment été une expérience rafraîchissante !
Nous avons eu l’opportunité d’essayer la gamme HYbrid4 de Peugeot et d’en apprécier toutes les qualités dans un cadre de montagne magnifique, avec des conditions idéales : tout d’abord du beau temps, puis des chutes de neige lors de la deuxième journée. Encore merci à toutes les équipes de Peugeot pour leur accueil, leur gentillesse et l’organisation de cet évènement très réussi !
Photos essais : Peugeot Winter Experience 2014
